De par les nuages, Yetsirah, la cité des anges, ressemble à une forteresse de marbre blanc sur plusieurs niveaux, hérissée de tours et décorée de jardins délicats, tombant comme des dentelles fines le long des murs hauts et épais. Tout le long des remparts, des postes de défense sont construits. De simples plates-formes pour la plupart, ou en certains endroits d’étranges canons noirs, très fins, d’apparence complexe, comme une technologie d’un autre temps.
On y entre par l’immense Porte d’Or, la porte de l’après vie, gardée par deux Archanges de pierre. La Porte où les âmes vertueuses et pures émergent des bras de leur mort, leur jugement passé, pour frapper aux pans de métal précieux.
Lorsque les Portes d’Or s’écartent, il y a d’abord cette lumière, cette douce et tiède lumière, celle du soleil clément sur les pierres blanches. Il y a cette chaleur qui prend au cœur, qui caresse les cheveux.
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